Afscheidsbrieven uit Vertheuil

 Afscheidsbrieven uit het klooster van Vertheuil

Wellicht in mei 1919 Alix met haar broer en zussen per trein teruggekeerd naar haar streek. 

Dit kan men uitmaken uit de brieven  van de zusters uit het klooster van  Vertheuil.

Op 16 september schrijft een zuster uit het klooster van Vertheuil:      

  

  “ Ma bonne Alice, Votre départ a fait du vide dans la maison. Surtout soeur supérieure pense et parle toujours de vous. Vous avez été contente de retourner votre cher pays, malheureusement dans un pitoyable état mais dans un temps tout s 'arrangera.

 Avez vous été à la tombe du pauvre Achille . …..

Je profite pour vous souhaiter une bonne fête de Ste Catherine et je vous envoi une image.

In een brief van soeur Gabrielle op 17 september lezen wij: 

“ Votre bonne et longue lettre a fait grande plaisir à toute la famille, ainsi que votre carte. C’est déjà un mois que vous nous avez quittés. Ce doit être bien pénible par moments que cette reconstitution de tout un pays devastré.. Le  bon  Dieu vous donne la santé et la résignation.

op 20 oktober schrijft een andere zuster 

“ Depuis quatre ans vous faisiez partie de la famille, notre grande fille et longtemps, bien longtemps vous nous manquerez mais pour vous  comme pour tous il faut se souvenir qu’ici bas c’est l’exil. …

Partagez avec maman, Marthe et Marguerite, sans oublier les deux chéries nos meilleures tendresses. Un bon souvenir à Papa, ses pommes de terre sont délicieuses. Merci encore.”

Op 8 november schrijft men vanuit La Gravière, een bijhuis van Vertheuil waar Alix op donderdag ging helpen; 

“ Ma bonne Alice, vous nous manquez bien le Jeudi. Nous nous étions si bien habitués à vous laisser le soin de notre ravaudage.. Nous pensons bien à vous à La Graviere aussi bien qu’à l’Hopital et il nous vient souvent à la pensée la peine que vous prenez au milieu des ruines de votre cher pays.

J’espère, ma bonne Alice,que de temps à temps vous nous écrivez quelques mots pour nous tenir au courant de ce que vous devenez.

Georges et Antoinette ont dû commencer d’ aller en classe. Les pauvres petits oublieront bien vite,la France, cela je comprend. Je crains, si l’hiver est rigoureux, que vous ne souffriez du froid dans vos baraques en bois..